L’idée de scénographie se base sur l’utilisation de matériaux naturels : du bois essentiellement dans la construction des structures d’exposition.

Chaque espace thématique sera identifié par une superstructure en construction bois assez sophistiqué dans sa forme. Ces structures, simples mais raffinées revisitent les savoir-faire artisanaux, en utilisant par exemple, les liaisons et assemblages par des liens en fibre. Elles s’inspireront des charpentes traditionnelles des Farés, et des cartes géographiques des marins des îles. Ces formes géométriques rudimentaires seront auto-portantes dans l’éventualité d’une itinérance de l’exposition. D’autres structures dans le même esprit, serviront de support d’objets, et d’accrochages en hauteur.

Les cimaises placées selon les besoins des espaces d’exposition, et en fonction de la forme de l’espace alloué, seront traitées par des cannages en fibres, rappelant l’artisanat traditionnel et exploitant la diversité des motifs de cannages, tissages, impressions de frises.

Dans quelques niches, écrins de pénombre, l’objet exposé sera éclairé par des spots directionnels, devant permettre au visiteur d’en découvrir la préciosité, la dimension spirituelle.

Les vitrines seront légères et le plus transparentes possible avec un soclage aérien.

La déambulation se déroulera d’un espace à l’autre, comme une traversée imprévisible. Le chemin du parcours tel un ruban naturel, sera composé d’un lit de sable blanc pour engager le visiteur sur un terrain vaguement instable… sur les traces des grands explorateurs qui ont abordés l’île comme James Cook, Jean-François de La Pérouse ou Pierre Loti.

Une signalétique, très visible, s’inspirera de motifs tahitiens pour la typographie.

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MAÎTRE D’OUVRAGE: Toulouse Métropole

MAITRISE D’OEUVRE  SCENOGRAPHIE MUSEOGRAPHIE: VALERIE DE LACHAPELLE, AGNES L’HOTE